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Présentation générale

La Guyane française, département ultramarin, est recouvert à plus de 90 % par une mosaïque de forêts qualifiée :

d’équatoriale,-nous sommes là très près de cette latitude centrale-

humide,-au plus fort de la saison sèche la forêt ne brûle…-

ombrophile,-ce terme désigne les forêts pluvieuses, les rains forests anglo-saxonnes-

sempervirente,-toute l’année la forêt est verte. Non décidue-.

Les autres milieux naturels sont les zones de savanes, les cours d’eau, zones humides et secteurs côtiers. 

Son climat est chaud et humide. La moyenne des températures est de 27 °C et la pluviométrie généreuse avec environ 3 000 mm/an.

 

C’est une terre épargnée par les grandes catastrophes climatiques que sont les cyclones et fortes tempêtes.

La tectonique des plaques y est insignifiante à défaut d’être totalement nulle. La terre bouge une fois par décennie (et encore) et si faiblement qu’aucun dégât n’est constaté et qu’un travail de mémoire conséquent chez les natifs et résidents est nécessaire pour s’en rappeler le souvenir…

 

Pédologiquement parlant le pays est sur un très vieux socle granitique, le plus vieux des nouveaux mondes.  Il date du précambrien et la plus vieille roche française est guyanaise ! C’est dire.

Il n’est pas dans le bassin amazonien mais sur le bouclier des Guyanes. Tous ces cours d’eau se jettent dans l’Atlantique. Il y a eu dans un très lointain passé du volcanisme mais plus aucun de ces systèmes n’est actifs. Vieille terre, la région ne compte pas de sommets dépassant les 900 mètres d’altitude tant elle est érodée depuis des temps antédiluviens. Mais attention cela ne veut pas dire qu’elle est plate. Bien au contraire. À peine 0,3 % du territoire est sur de la savane. Du plat. Tout le reste est sur un relief incessant, moutonnant qualifié de peau d’orange et entrecoupé de formation montagneuses arborées et de bien plus rares dômes granitiques (les inselbergs ou savanes-roches) aux pentes abruptes…

Pour faire simple et imagé le pays est tel un escalier dont le haut sont les mythiques Tumuc-Humac et qui par paliers successifs descend vers l’océan avec comme rampes les deux fleuves frontaliers qui l’encadrent.

 

Aujourd’hui peuplée de près de 290 000 habitants, résidante essentiellement sur la bande côtière, la population guyanaise se caractérise par une grande diversité ethnique, fruit des multiples migrations passées, récentes et actuelles. Amérindien, Créole, Antillais de Martinique et Guadeloupe, Métropolitain, Bushinengue, Hmong, Chinois, Libanais, Brésilien, Surinamais, Guyanien, Haïtien, Péruvien, Dominicain, Saint-Lucien, etc….Et même Russe ici sont recensés.
Les principales communes sont Cayenne, le chef lieu, avec un peu plus de 61.000 habitants. Son agglomération qui compte les communes de Rémire-Montjoly, Matoury, Macouria, Montsinéry-Tonnegrande et Roura totalise plus de 138 000 âmes sur environs 5 000 km².

À l’ouest, Saint-Laurent-du-Maroni à la croissance très dynamique à 43.000 habitants et Kourou, la ville spatiale 26 000 habitants.

Qu’ils soient naturels, historiques, scientifiques ou culturels ; les attraits guyanais sont nombreux.

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Localisation

Latitude entre 2° et 5° – Longitude entre 51° et 54°.

D’une superficie de 83 534 km², c’est le plus grand département français.

Le seul d’outre-mer à être sur un continent. Située au Nord-Est de l’Amérique du Sud, il possède des frontières communes avec le Surinam à l’Ouest (fleuve Maroni), et le Brésil au Sud et à l’Est (fleuve Oyapock et Monts Tumuc-Humac).

L’océan Atlantique le borde sur à peu près 378 km d’un littoral parmi les plus changeant du monde. En l’espace que quelques mois une plage de sable cède place à une vasière qui deviendra une mangrove côtière…

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Climat

Le territoire est sous l’influence de la ZIC (Zone Intertropicale de Convergence), qui est l’élément essentiel et déterminant de sa climatologie.
Elle résulte de la convergence des alizés générés par l’anticyclone des Açores dans l’hémisphère Nord et celui de Sainte-Hélène dans l’hémisphère Sud.

En découle une zone de basses pressions quasi permanente sur l’Océan Atlantique, au niveau de l’équateur. Elle génère un ciel couvert et de fortes pluies. Elle est animée d’un mouvement saisonnier qui la fait osciller du Nord au Sud. Elle passe donc entre Maroni, Oyapock, Atlantique et Tumuc-Humac deux fois par an, ce qui engendre quatre saisons de durées inégales :

   – La petite saison des pluies de mi-novembre à mi-février. Les précipitations sont de modérées à fortes, de courtes durées et très localisées. Le ciel est chargé avec un pic d’averses courant janvier.

   – La petite saison sèche, en mars le système perturbé est descendue au sud, sous l’équateur et les journées sont le plus souvent ensoleillées.

   – La grande saison des pluies d’avril à juillet. Les précipitations sont fortes à très fortes et peuvent perdurer plusieurs jours sur l’ensemble du département. Le pic étant atteint en mai.

   – La saison sèche d’août à mi-novembre La ZIC est repartie au nord du 10°N. Le beau temps s’installe avec de bien rares averses éparses et quelques orages principalement dans l’intérieur. Les alizés rafraîchissent agréablement la chaleur journalière.

 

Il n’y a pas en Guyane d’Été, Automne, Printemps et Hiver.

 

La moyenne annuelle des précipitations est de 3 000mm (1 800mm au Nord-Ouest & 3800mm au Nord-Est) sur le littoral et de 2 500mm sur l’intérieur. Localement ces chiffres peuvent fortement varier du fait de l’altitude, la végétation. Ainsi sur le secteur de la montagne de Kaw il peut être observé jusqu’à 4200 mm de pluies alors que sur Awala-Yalimapo à l’extrême Ouest seulement 1 200 mm arrosent  une végétation adaptée à ces conditions.

L’humidité relative moyenne est élevée avec 75 à 90% sur l’année. L’insolation est quasiment la même toute l’année avec une douzaine d’heure. Nous sommes sous l’équateur ! Les jours ont une durée quasi égale.

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